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Le marché du blé français dans l’attente de l’appel d’offres de l’Algérie

Selon Agritel, l’Algérie est une destination « à reconquérir » pour le blé français dont les exportations sont jugées lentes depuis le début de la campagne.

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« C’est l’Algérie qui retiendra l’attention des opérateurs sur le marché du blé pour le début de cette semaine, indique Agritel dans sa note quotidienne diffusée le 11 décembre 2023. L’OAIC lance un nouvel appel d’offres qui couvrira des livraisons sur la totalité des mois de février et de mars 2024. Plus que jamais cette destination est essentielle à reconquérir par le blé français en retard dans les exportations depuis le début de campagne. »

« La cadence des exportations françaises reste lente »

Actualités Agricoles ajoute qu'« il y a actuellement 4 panamax à destination de la Chine dans le programme de chargement français. Les silos étant pleins, cela ne fait pour l’instant pas réagir la prime et le marché domestique reste peu mouvementé. La cadence des exportations françaises reste lente. »

Le vendredi 8 décembre 2023, la tonne de blé a clôturé sur Euronext à 216,25 euros (stable par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre, à 230,25 euros (–1,75 euro) sur celle de mars et à 234,75 euros sur celle de mai (–1,25 euro). La tonne de maïs a terminé à 201,25 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de mars et à 207,75 euros (–1 euro) sur juin.

Ce lundi 11 décembre, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 228,75 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de mars et à 233,25 euros (–1,50 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 200,50 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de mars et 206,75 euros (–1 euro) sur celle de juin.

Repli des cours à Chicago

Le rapport Wasde du ministère américain de l’Agriculture (USDA), publié le vendredi 8 décembre 2023, s’est révélé « relativement neutre sur l’ensemble des produits » et « sans surprise », estime Agritel.

« Vendredi, les estimations de production de l’USDA ont eu un effet négatif sur les cours du marché de Chicago », indique Sitagri. L’USDA a annoncé de nouvelles ventes exceptionnelles, avec 110 000 tonnes de blé SRW à destination de la Chine, et 165 000 tonnes de maïs à destination inconnue. « Voilà pourquoi malgré les prises de profit qui sont intervenues après la publication du rapport USDA de vendredi, le repli des cours est resté contenu à Chicago », analyse Agritel.

Selon Actualités agricoles, « la région des Plaines aux États-Unis devient plus sèche ces prochaines semaines, tandis que la vague de froid attendue ces prochaines semaines a disparu des projections ».

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